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 LA GEMS EN ANGLAIS

 COMMUNIQUÉ

Une courageuse réaction des salariés !

La société General Electric Medical System (GEMS), sise à Buc (78), entendait imposer l'emploi de l'anglais dans les documents internes et sur les écrans informatiques.

Après plusieurs protestations des représentants syndicaux du comité d'hygiène et sécurité (CHSCT) et devant l'inertie de la direction, une action en justice, pour infraction à la loi du 4 août 1994, a été lancée.

Cette affaire sera appelée le 23 novembre 2004 au Tribunal de grande instance (TGI) de Versailles, place André Mignot, à 9h00.

La démarche des représentants du personnel est exemplaire pour tous ceux qui subissent chaque jour les humiliations et les contraintes liées à l'emploi abusivement obligatoire d'une langue qui n'est pas la leur et qui les met en situation d'infériorité personnelle et professionnelle.

Nous apportons notre soutien sans réserve à cette démarche et nous invitons tous ceux qui le peuvent, à venir encourager mardi 23/11 à 8h45 au TGI de Versailles, les représentants du personnel de la GEMS.

Marceau Déchamps
vice-président
Défense de la langue française
dlf78@club-internet.fr

(Le 10 novembre 2004)

 Marceau Déchamps - 2/02/2005 15:44:11

 Petite initiation au Thème de l'année.

 Comme vous le savez tous, ou n'allez pas tarder à le savoir, le thème de J&S cette année est la "multi-culturalité". Hé oui, si c’est pas grandiose ça ?!
C'est pourquoi, en pensant à ce fabuleux thème, j ai décidé de vous faire part d'une de mes trouvailles...aye aye aye...l'"ESPERANTO".
Hein, quoi! ? il a peté un câble le pti n-zo. Et bien non! pour ceux qui ne le savent pas, l'esperanto est une langue internationale lancée par un jeune médecin polonais qui s'est dit "tiens, ça serait cool que tout le monde puisse parler la même langue même s'ils ont du mal à apprendre les langues"
Et hop, voilà l'esperanto qui est lancé, ayant pour but de faciliter la communication entre les peuples du monde entier, sans faire de différences, quels que soient leur origine, leur milieu, et sans référence à une quelconque hégémonie culturelle, politique, religieuse ou économique.

C'est terrible, non ?!
Alors motivé ...top départ... première leçon
Lie les bonnes traductions ensemble (réponse page...)


1. Viaj filoj estas niaj amikoi
2. Varma lakto estas bona
3. La knaboj estas grandaj
4. La pano estas seka
5. Floro estas bela
6. La patro estas bona

a. Le pain est sec
b. Vos fils sont nos amis
c. Une fleur est belle
d. Les garçons sont grands
e. Le père est bon
f. Du lait chaud est bon

Si ça t'intéresse de savoir comment prononcer ces phrases. va vite télécharger "Kurso de Esperanto" sur www.kurso.com.br
1b 2f 3d 4a 5c 6e Bien joué, tu vois ça marche!! Sans jamais l'avoir étudié, tu peux reconnaître ce qui se dit.

Mutualités Chrétiennes, rue Laoureux 25-29, BE-4800 VERVIERS

 N-zo - T’amu(z)-tu ?! (journal de «Jeunesse & Santé Verviers») - 13/10/2004 16:19:53

 La langue mondiale mal choisie?

 LINGUISTIQUE. La majorité des petits Européens apprend à lire des mots
simples en un an. Les Britanniques mettent deux à trois ans pour arriver au même résultat. La langue mondiale serait-elle particulièrement mal choisie?


Au test de lecture, l'anglais remporte la palme de la langue la plus difficile.

Les linguistes n'aiment pas parler de langues «faciles» ou «difficiles»: ils craignent les hiérarchisations. Pourtant, tout n'est pas relatif en matière d'idiomes. Et l'anglais est au centre d'un paradoxe: le cliché de «langue facile» lui colle à la peau. Or, dans le domaine de l'apprentissage de la lecture en tout cas, cette réputation est franchement à côté de la plaque.
Un professeur en psychologie cognitive, Philip Seymour de l'Université de Dundee en Ecosse, vient d'en apporter la preuve dans la plus vaste étude comparative menée jusqu'ici. Il a observé, dans 15 pays, des écoliers faisant leurs premiers pas en lecture. La plupart d'entre eux arrivent au bout d'un an à déchiffrer des mots simples. Les écoliers anglophones, eux, mettent deux à trois ans pour parvenir aux mêmes performances. Et la précocité de l'enseignement en Grande-Bretagne (5 ans) n'y est probablement pour rien, note Philip Seymour: les enfants Danois, qui abordent l'écrit à 7 ans, sont aussi dans le peloton de queue.. Avec eux, on trouve les Portugais et les Français. Mais le record de lenteur revient bel et bien aux anglophones.
Pourquoi? C'est la nature même de l'anglais qui est en cause, pense Philip Seymour. Depuis quelques années, dans le cadre du même programme de recherche européen qui a permis l'étude écossaise, les linguistes ont identifié deux caractéristiques qui rendent les langues plus ou moins accessibles. La structure syllabique d'abord. Elle peut être toute simple, comme dans la syllabe ouverte de type «ba» familière aux langues romanes et aux bébés. Ou nettement plus complexe, comme dans la syllabe fermée aux deux bouts par un groupe de consonnes («sprint»). Seconde caractéristique: la simplicité ou l'«opacité» («depth») de l'orthographe. Les systèmes les plus simples offrent une correspondance constante et prévisible entre un son et une représentation graphique. Dans les systèmes «opaques», cette correspondance est changeante et imprévisible. Or, de toutes les langues européennes, l'anglais est le champion des syllabes complexes et de l'orthographe opaque.
Au hit-parade de la difficulté, les autres langues germaniques sont d'ailleurs aussi bien classées, tandis que les langues romanes se placent plutôt du côté de la simplicité. Mais la palme de la transparence revient au finnois, langue hors famille indo-européenne.
Comme quoi, il ne faut pas confondre exotisme et complication.
Si l'anglais est particulièrement difficile d'accès pour les natifs, ne l'est-il pas aussi pour les autres? Philip Seymour n'entre pas en matière: ce n'était pas l'objet de son étude, dit-il. Un de ses confrères, le linguiste Mark Pagel de l'Université de Reading, n'hésite pas, quant à lui, à relever, dans le magazine New scientist de cette semaine, l'«ironie» qu'il y a à constater que «la lingua franca internationale est aussi la langue la plus difficile à apprendre». Et il
rappelle que l'anglais ne s'est pas imposé grâce à une supposée «supériorité naturelle», mais par «accident historique». Selon le mot d'un autre linguiste, David Crystal *, la langue de la révolution industrielle s'est trouvée à plusieurs reprises «à la bonne place au bon moment».
Si donc le hasard a voulu que l'anglais devienne la langue globale, ce hasard aurait-il particulièrement mal fait les choses? La question se pose dans un tout autre domaine que l'éducation, celui de la sécurité aérienne: on estime que 11% des accidents d'avion sont dus à une mauvaise communication linguistique. ** Les mêmes problèmes se produiraient avec n'importe quelle autre langue internationale, note David Crystal. Pas du tout, réplique Kent Jones, un ingénieur civil à la retraite habitant Chicago, et qui a fait de la «dangerosité» de l'anglais son cheval de bataille. Peu de langues comportent autant d'ambiguïtés, argue-t-il. Il est vrai que, pour des millions d'anglophones de fortune, une prononciation acceptable relève du rêve inaccessible. A propos, maîtrisez-vous les nuances entre «bate», «bet», «bit» et «beat»?
Les spécialistes sont en tout cas d'accord sur un point: l'anglais est une «fausse langue facile» qui trompe son monde grâce à une grammaire avenante. Le plus amusant est encore de constater que certains continuent de célébrer cette prétendue simplicité dans un jargon incompréhensible qu'ils croient être de l'anglais.

* English as a global language, Cambridge University Press, 1997
** Fatal words: Communication clashes and Aircraft crashes de Steven
Cushing, University of Chicago Press, 1994.

 Anna Lietti (LE TEMPS) - 14/09/2004 19:07:19

 Langues étangères

 Récemment, je lisais dans «Références» une publicité pour une offre d'emploi: une agence d'intérim recherche, pour une durée de trois mois, une secrétaire parfaite bilingue, ayant de très bonnes connaissances en anglais et bonnes notions en italien. Et je pense: pour quel salaire? Je ne puis que mettre cette offre en parallèle avec les connaissances linguistiques de nos autorités politiques:
1. Ainsi, avant les élections, j'ai vu à la télévision M. Van Cauwenberghe à La Roche vanter à des Hollandais les mérites d'un chocolat local et ce, en français. Il n'a pas été foutu d'accueillir ces vacanciers en néerlandais. Grave.
2. Lorsque M. Ducarme est devenu ministre-président de la Région Bruxelles-Capitale, il ne connaissait pas le néerlandais. Il n'est pas capable non plus de faire une phrase dans la langue de 60 % des Belges et, de surcroît de la Région dont il est le président. Très grave.
3. Lorsqu'il était bourgmestre de Liège, M. Dehousse, lors d'une inauguration qui avait lieu à Oostende ou Antwerpen (je ne sais plus), n'a pas été capable de faire un léger discours en néerlandais. Il a parlé en anglais... N'est-ce pas le ministre de l'Education en Communauté française qui voulait que tous nos jeunes sortant du secondaire soient bilingues? (...)

Dans "LE VIF/L'EXPRESS"

 Freddy Piret, Stavelot - 5/09/2004 17:51:03

 Esperantoland in België

 Moresnet is een Belgische tros huizen aan het drielandenpunt België-Nederland-Duitsland. Waar ooit de wieg stond van het non-ferrobedrijf Vieille Montagne (Altenberg), nu Umicore, werd op een haar na in 1908 het eerste en enige vrije en onafhankelijke Esperantoland gesticht.

Het Esperanto heeft de meest bevlogen volgelingen. Lezjer Zamenhof publiceerde in 1887 een onooglijke brochure over een nieuwe, door hem
ontwikkelde wereldtaal: het Esperanto (zie een recente en boeiende geschiedenis van het Esperanto bij Marc van Oostendorp, 'Een wereldtaal', Athenaeum-Polak & Van Gennep, ISBN 90 253 3682 5). Op korte tijd verzamelde Zamenhof een groepje propagandisten en gelovigen dat democratisch was, excentriek, geheelonthouder, naaktloper, bewonderaar van Indiase wijzen, vegetarisch. Vandaag is het Esperanto - zoals het Globish - een verbruikstaal; de vredes- en mondialiseringsleer van Zamenhof legde de duimen voor de pragmatici en de vechters voor gelijke rechten.

In Brussel lobbyt een informatiecentrum van de Europese Esperantisten tegen de voorrechten van de 'moedertaalsprekers' van het Engels. Deze krijgen vrije baan bij de internationale instellingen, because, spreken Oxford-Engels. Dat Engels wordt de lingua franca van de Europese Unie, zeker sinds de uitbreiding van 1 mei 2004. Centraal-Europa liet het koloniserende Russisch varen, het Duits verzwakt zienderogen en het Engels, de hypertaal van het
internationalisme, vult de vraag naar een bovennationaal communicatiemiddel.

In 1980 vergaderden Esperantojongeren van over heel de wereld in het Finse plaatsje Rauma. De Verklaring van Rauma gaf toe dat het geen zin had om tegen het Engels te blijven stoken. De Esperantisten moesten zich een andere identiteit aanmeten: die van een taal- en cultuurgemeenschap in diaspora zoals de joden of de zigeuners met hun aparte wijze van communiceren.


De Italiaanse ondertekenaar Giorgio Silfer ging het verst. Hij streefde naar de fantasienatie Esperantië, zonder land, met het Esperanto als voertaal en hijzelf als staatshoofd. Het plannetje van Silfer was een heruitgave van de oogmerken met Moresnet. De Duitse huisarts Wilhelm Molly wilde dat vlek omvormen tot een Esperantostaatje. Tussen 1814 en 1915 had Moresnet een aparte status. Het prutsdorpje was rijk aan mijnen - het Katanga van België - en na de val van Napoleon ruzieden Nederland en Duitsland over het bewind. De oplossing was dat Moresnet neutraal werd, de 250 inwoners zouden stateloos worden.

Dokter Molly was zeer geliefd, de informele overste van Moresnet en militant van het Esperanto. De neutraliteit van Moresnet leek hem een goed uitgangspunt om van de gemeente het thuisland te maken van de wereldwijde Esperantobeweging. Moresnet zou worden omgedoopt tot 'Amikejo' (vriendenplaats). In 1908 werd de landstichting aangekondigd, een nationaal lied op een tekst in het Esperanto klonk. De Eerste Wereldoorlog maakte een einde aan Neutraal Moresnet en de plannen voor Amikejo. Giorgio Silfer viste het volkslied van Amikejo op voor zijn Esperantië.

 Frans Crols, Trends - 2/09/2004 11:33:06

 Traduisons l’anglais… mais bien !

 
C'est vrai que le français et l'anglais, contrairement aux apparences, sont deux langues voisines, cousines même, et qu'elles se sont donné beaucoup mutuellement. Mais...


Mais rien n'est simple. Ainsi, lorsque nous voyons une expression anglaise et que nous voulons la traduire, nous risquons gros.
Le journal Le Monde en fait régulièrement les frais. Des lecteurs attentifs lui font remarquer régulièrement des emplois abusifs. Le médiateur du journal s'en explique. Ainsi nitrogen se traduit tout naturellement par nitrogène alors qu'il s'agit d'azote, silicon par silicone pour silicium, malicieux (dans le domaine des virus informatiques), malicious signifiant seulement malfaisants. Et la liste s'allonge avec digital censé signifier numérique, domestic market traduit marché domestique alors qu'il s'agit de marché intérieur, dramatic decision devenu décision dramatique (décision importante ou spectaculaire s'imposait).
Les "faux amis", pourtant si souvent signalés dans les cours de langue, nous guettent à tous les paragraphes.
Devil, parlons french! J'en termine par cet "[aï]tem" entendu pour item, lors d'une réunion. Certes, le mot nous est venu de l'anglais mais est bien sûr latin, alors prononçons-le "[i]tem" tout simplement...
Ce texte est écrit en orthographe nouvelle.

www.auboutdelalangue.be.tf

 Henry Landroit - 25/08/2004 16:35:36

 Do you speak Arabic?

 Les étudiants américains se mettent à la langue de Ben Laden. Premiers demandeurs: le Département d'Etat et la CIA.

Conséquence des attentats du 11 septembre 2001, de plus en plus de jeunes Américains apprennent l'arabe. De 1998 à 2002, le nombre d'étudiants a doublé dans les universités. Pour une raison bien simple : le fait de parler arabe est devenu un atout pour trouver un emploi. Certes, pas dans tous les secteurs. Mais le Département d'Etat, qui ne dispose à ce jour que de 60 arabisants, pourrait en recruter plusieurs centaines dans les années à venir. Souvent contraints d'embaucher des chauffeurs de taxi ou des épiciers d'origine arabe, les forces armées et les services de renseignement sont également très demandeurs. D'autant que l'expérience du pénitencier de Guantanamo, où trois interprètes d'origine arabe ont été arrêtés pour espionnage, les incite à faire preuve de prudence dans ce domaine. Signe des temps, la première école élémentaire publique dans laquelle l'apprentissage de l'arabe sera obligatoire ouvrira ses portes ce mois-ci, à Atlanta. Et les responsables de l'établissement affirment que seuls 25% de leurs élèves seront originaires de pays arabes.
D.L.

 LE VIF/L'EXPRESS 6/8/2004 - 7/08/2004 10:27:13

 Sealand

 Sealand : une plate-forme antiaérienne, récupérée par un pseudo-prince, est devenue un Etat souverain.
On pourrait s'attendre à découvrir une île paradisiaque ou un parc d'attractions, voire un aquarium géant en évoquant "Sealand".
Pourtant, la vérité est bien différente. En fait, il s'agit d'une ancienne forteresse britannique datant de la seconde guerre mondiale et conçue pour contrer les raids aériens allemands. Cette "île" métallique, située à environ dix kilomètres des côtes anglaises, est devenue un Etat souverain. Le magazine "Thalassa" (vendredi 6 août à 20h55 sur France 3) relate l'incroyable histoire de cette base militaire transformée en paradis numérique.
En 1963, des dizaines de radios s'installent sur cette solide platte-forme abandonnée, d'une superficie de 500 m2, pour défier le monopole de la BBC. Parmi ses promoteurs, Roy Bates, un ancien officier de l'armée anglaise.
En 1967, il s'empare de la base et ose même canonner des navires de la Royal Navy qui croisent autour de son domaine. La justice britannique le capture, mais il est relâché faute de juridiction. En effet, la zone se situe en dehors des eaux territoriales.
En 1975, Bates déclare l'indépendance de "Sealand" et s'autoproclame "prince". Il s'octroie ainsi tous les attributs d'une nation souveraine: un drapeau, une devise, "Mare libertas" ("La liberté sur la mer"), une monnaie, le dollar sealandais, et des passeports.
L'homme profite alors de la reconnaissance officielle de sa "principauté" par les Britanniques pour faire de son écueil offshore un repaire de radios pirates et surtout un transit de drogues qu'il défend avec des mercenaires équipés jusqu'aux dents.
En 2000, Roy Bates (82 ans) cède le pouvoir à son fils, Michael. L'héritier profite du développement de l'internet pour offrir un temple aux internautes. Il signe un accord avec une société américaine de location d'infrastructures informatiques (serveurs de transactions électroniques, transfert ou stockage d'informations...). Pour tous ceux qui auront des données sensibles à entreposer, ce sera l'endroit idéal qui défiera toutes les lois. Casinos en ligne, atteintes à la propriété intellectuelle, diffamation, aucune limite...
Les sites de téléchargement illégaux et leurs importants revenus publicitaires sont les bienvenus. Seules restrictions: les serveurs pédophiles ainsi que les envois massifs de publicité (SPAM).
Au fil du temps, la plate-forme est fortifiée, les alentours marins sont minés et des batteries de DCA sont prêtes. Mais il est probable que si la Grande-Bretagne voulait éradiquer ce cyberland, elle disposerait de tous les moyens nécessaires. Et la communauté internationale ne devrait pas s'émouvoir du sort des Bates et de leur sanctuaire numérique...

 Catherin GINFRAY - 5/08/2004 18:11:56

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